Sauvegarder le patrimoine
En 2007, la ville du Lavandou, attachée à la sauvegarde de son patrimoine et soucieuse de son rayonnement culturel, a acquis la maison du peintre Théo Van Rysselberghe (1862-1926).
L’idée est de transformer cette maison. Après une importante réhabilitation qui en conserverait l’esprit, la ville du Lavandou souhaite en faire un centre d’art.
Un lieu de mémoire, d’expositions et de création en relation avec le “Chemin des peintres”.
Au début du XX e siècle, le quartier de Saint-Clair fut l’un des lieux où se cristallisa le phénomène de la résidence de bord de mer, inspirant bien des artistes.
L’architecte de La Hune, la résidence tropézienne de Signac, Octave Van Rysselberghe, y fit notamment construire ou modifier plusieurs villas dont la maison-atelier de son frère Théo qui souhaitait s’installer sur les rives de la Méditerranée, non loin de son grand ami, le peintre Henri-Edmond Cross (1856-1910).
Deux peintres qui ont souhaité être inhumés au cimetière local, témoignant ainsi leur attachement au Lavandou, et que l’histoire de l’art redécouvre depuis quelques années.
Conserver l’âme de cette maison
Légitimement rebaptisée Villa Théo, tout en la rendant fonctionnelle à l’accueil du public et d’événements culturels, tel était le défi du chantier qui s’est achevé fin 2017.
Après ces travaux, les membres de l’Atelier des Arts Plastiques pris possession de l’espace au rez-de-chaussée.
L’ancien atelier de l’artiste au premier étage devient un lieu d’expositions. accessible par le jardin lui aussi, a été réaménagé avec réinstallation d’un lavoir et création d’une petite esplanade.
C’est là où s’organisent des concerts et des manifestations de plein air.
Quant au second étage, il pourra accueillir à terme des résidences d’artistes ou d’écrivains.
Il ne reste plus qu’à aller s’asseoir sur le banc de pierre où Théo aimait s’installer.
Et, comme lui, succomber à la magie du lieu.